C'est l'histoire d'Olivia et sa famille qui s'installe dans leur nouvel appartement à Montréal, dans un monde radicalement différent suite à l'accélération de la crise climatique. Le hockey sur glace est en voie de disparition, la chaleur accablante et les feux de forêt ont changé le visage du Québec, et la politique municipale est devenue plus captivante qu'auparavant. C’était une journée comme celles qui avaient précédé. Avec une température de 35 ° et une fumée généralisée qui planait sur la métropole, Olivia allait travailler à partir de chez elle. Quoique le trajet vers son bureau ne prenait qu’une quinzaine de minutes, elle n'aimait pas sortir par temps caniculaire. Sa fille Alice avait dix ans et allait commencer sa 5e année dans deux semaines. Son asthme sévère rendait ses étés pénibles, en raison des fréquents feux de forêt dans le Bouclier canadien. Elle en avait déjà appris durant l’année précédente, des boucles de rétroaction qui ont accéléré la crise climatique pendant les années 20 et 30. L’été 2039 était en voie de devenir le deuxième plus chaud au monde, mais battait des records de toutes sortes dans l'hémisphère nord. La population montréalaise n’avait pas eu de grand répit de cette chaleur depuis la Fête nationale, lorsque de Rouyn jusqu’aux Iles de La Madeleine, le peuple assista à des spectacles de laser d’artifice.
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Il est bien connu que la baisse de la limite de vitesse à l'échelle d'un quartier contribue à rendre les rues plus conviviales. Quoique cette action seule ne suffise pas par elle-même, elle demeure une partie critique parmi l'éventail des transformations qui apaisent la circulation. Contrairement à ce que certains peuvent imaginer, le désir d'abaisser la vitesse ne vient pas d'une croyance dogmatique ou idéologique, prenant plutôt sa source dans des faits scientifiques. Pour plus de survivants La probabilité du mort d'un piéton dans une collision augmente rapidement si le véhicule en cause a dépassé les 30 km/h. C'est à la vitesse de 50 km/h que la survie à un impact est pratiquement impossible. La phrase à retenir : à 30 km/h, 10 % de décès, à 50 km/h, 10 % de survie. Il s'agit alors d'une multiplication des risques par neuf. Imaginons si on pouvait diviser par 9 le nombre de décès dû à la COVID-19 en prenant de simples mesures barrières! C'est à ça que notre gouvernement s'est engagé, et mis à part pour une poignée de complotistes, la population appuie ces mesures. Cela a sans doute sauvé des milliers de vies au Québec seul.
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