C'est l'histoire d'Olivia et sa famille qui s'installe dans leur nouvel appartement à Montréal, dans un monde radicalement différent suite à l'accélération de la crise climatique. Le hockey sur glace est en voie de disparition, la chaleur accablante et les feux de forêt ont changé le visage du Québec, et la politique municipale est devenue plus captivante qu'auparavant. C’était une journée comme celles qui avaient précédé. Avec une température de 35 ° et une fumée généralisée qui planait sur la métropole, Olivia allait travailler à partir de chez elle. Quoique le trajet vers son bureau ne prenait qu’une quinzaine de minutes, elle n'aimait pas sortir par temps caniculaire. Sa fille Alice avait dix ans et allait commencer sa 5e année dans deux semaines. Son asthme sévère rendait ses étés pénibles, en raison des fréquents feux de forêt dans le Bouclier canadien. Elle en avait déjà appris durant l’année précédente, des boucles de rétroaction qui ont accéléré la crise climatique pendant les années 20 et 30. L’été 2039 était en voie de devenir le deuxième plus chaud au monde, mais battait des records de toutes sortes dans l'hémisphère nord. La population montréalaise n’avait pas eu de grand répit de cette chaleur depuis la Fête nationale, lorsque de Rouyn jusqu’aux Iles de La Madeleine, le peuple assista à des spectacles de laser d’artifice.
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En se promenant à travers le Québec, le touriste distingue rapidement trois catégories de noms de municipalités; francophone, anglophone et surtout... catholique! La majorité de nos villes et villages sont nommés en l'honneur d'un saint. Ce n'est pas une surprise, puisque les colonisateurs français sont arrivés avec le bagage catholique. Voici une carte montrant les groupes linguistiques derrière les noms.
Les noms autochtones
Plusieurs villes du Québec ont des noms d'origine autochtone. Parfois, comme dans le cas de Shawinigan, on n'a que des théories par rapport à la signification du nom. Pour ce qui est de ville Saguenay, il s'agit de l'adaptation du mot Saki-nip, qui veut dire « eau qui sort » ou encore « source de l'eau ».
D'autres municipalités connues ayant des origines autochtones comprennent Gatineau, Mont-Tremblant, Coaticook, Tadoussac, Rimouski, Amqui et Gaspé. En septembre dernier, j'ai relaté dans ma foire aux questions que la plupart des guides touristiques ne pratiquent pas leur métier en hiver, si ce n'est que pour faire quelques contrats. En octobre dernier, je me suis mis à la recherche d'un nouvel emploi saisonnier qui me permettrait d'arrondir mes fins de mois tout en gardant mon cerveau actif et motivé. C'est alors à la fois avec hésitation et trépidation que j'ai dépoussiéré mon brevet d'enseignement jamais utilisé, et que j'ai postulé pour la banque de candidature d'une des cinq commissions scolaires de l'agglomération montréalaise. Puisqu'il y a une pénurie de professeurs, la commission scolaire de mon secteur géographique et linguistique embauche présentement des enseignants non légalement qualifiés. Le processus d'embauche - la course vers l'enseignement Tout est arrivé très vite le 22 octobre dernier! Près de quatre minutes se sont découlé entre l'envoi de mon CV et leur appel téléphonique. Ils voulaient que je passe l'entrevue téléphonique le lendemain, mais je n'étais pas disponible avant le 29.
30 octobre : un jour après l'entretien, on me demande d'envoyer des documents «afin de poursuivre le processus de recrutement». 1 novembre : je suis déjà admis à la commission scolaire (conditionnel à la vérification de mes antécédents judiciaires), tout en étant invité à la prochaine séance d'engagement! 2 novembre : on prend l'occasion pour m'inviter à recommander d'autres candidats. Je ressens déjà leur exaspération quant à la pénurie de main-d’œuvre. 6 novembre : en sortant de la séance d'engagement, le téléphone sonne. La répartitrice m'offre du travail dans une école primaire pour le lendemain. Quoique mon diplôme consiste d'un bac en enseignement au primaire, j'ai postulé dans le but de travailler dans le secteur secondaire. Je décline gentiment l'offre. 16 novembre : après quelques journées où d'autres éléments ont préoccupé mon temps, j'ai visité deux écoles, dont celle de mon quartier, pour y amener mon CV et rencontrer les secrétaires. C'est la procédure à suivre pour travailler avec les adolescents. Il faut alors effectuer une tournée des écoles qui intéressent le suppléant potentiel. 19 novembre : en visitant la 4e école, on me demande de revenir dans deux jours pour effectuer une journée de suppléance. |
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