Voici six questions qu'on me pose souvent par rapport à mon métier de guide touristique de ville. J'aime raconter qu'aucune question n'est niaiseuse, par contre, j'avoue que la première l'est un tout petit peu. Sans tarder, commençons! Qu'est-ce que tu fais comme travail? En plein milieu d'un tour guidé à pied, un client me pose cette question, comme si j'étais en train de faire du bénévolat. Il s'est rendu compte assez rapidement que sa question n'avait aucun sens. Une question plus intelligente s'agit de celle me demandant si j'ai un deuxième boulot. Il est possible de guider à temps plein pendant la saison touristique, et d'avoir assez de travail pour 6 à 7 mois, mais plusieurs ont un deuxième boulot sur le côté. Personnellement, j'ai essayé les deux, et il y a des avantages et des inconvénients avec chaque façon de faire. Tu travailles pour qui? La plupart des guides touristiques sont des travailleurs autonomes, offrant leurs services pour plusieurs agences de guidage en même temps. Certaines agences offrent des tours spécialisés ou visant une clientèle particulière, par exemple des tours gastronomiques, ou la clientèle étudiante. D'autres sont plus généralistes, offrant des tours pour monsieur madame tout le monde qui veut visiter la ville. La première année, il est recommandé d'essayer plusieurs types de contrats pour voir ce que l'on aime le plus! Que fais-tu en hiver? Le tourisme reprend doucement avec la fonte des neiges et rentre en vitesse V en mai. Il y a des périodes plus occupées que d'autres, mais le tout cesse abruptement vers Halloween. Après la fête des bonbons, seulement quelques guides travaillent à l'occasion. Certains guides se trouvent du travail ailleurs, d'autres sont à la retraite et n'ont pas besoin de travailler pendant la saison froide. Les plus nantis se permettent même de passer l'hiver sur la plage. Pars-tu guider en dehors du Québec? Plusieurs mélangent le rôle de guide touristique et de guide-accompagnateur. Le premier accueille des groupes à destination, les faisant visiter sa ville. Le deuxième accompagne un groupe de touristes à l'extérieur de la ville pour un ou plusieurs jours. Il peut aussi accueillir un groupe de l'étranger et les accompagner pendant leur séjour au Québec. La formation que j'ai suivie à l'ITHQ me permet de guider (lire : tour de ville, tour à pied) à Montréal. Un accompagnateur n'a pas besoin de formation. J'en fais à l'occasion, surtout pour les voyages scolaires, et parfois pour les croisiéristes allemands (un jour seulement). Dans mon cas, mon lieu de travail s'est déjà étendu jusqu'à Ottawa, Mont-Tremblant et Québec. Est-ce que tu guides sur les autobus à deux étages? Des centaines d'autocars sillonnent les rues de la ville tous les jours. Par contre, c'est les autobus à deux étages (de type londonien) que l'on remarque le plus facilement. C'est donc normal que les gens me posent souvent cette question. Par contre, ma réponse est non. Certains aiment ce type de travail, mais ce n'est pas pour moi. Je préfère commencer et terminer avec le même groupe de touristes, plutôt que d'accueillir de nouveaux gens à bord à chaque arrêt! Ce qui nous amène à la prochaine question... Quelle est ta clientèle préférée? Ta moins préférée? La clientèle scolaire est de loin ma préférée. Ce n'est pas pour tout le monde, mais j'ai toujours aimé travailler avec les «adultes en formation». En 6e année, ça crie et ça écoute à peine, mais en secondaire 1 et 2, ça commence à mieux se comporter. C'est une blague! La clientèle adolescente amène aussi son lot de défis, mais c'est des défis qui me donnent la volonté de les surmonter.
Le moins préféré? Un tour privé avec deux personnes. Une clientèle VIP ou autrement très riche. Les deux, combinés ensemble. Ce n'est pas pour moi.
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