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Toponymie québécoise – l'origine des noms de nos villes

6/18/2021

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En se promenant à travers le Québec, le touriste distingue rapidement trois catégories de noms de municipalités; francophone, anglophone et surtout... catholique! La majorité de nos villes et villages sont nommés en l'honneur d'un saint. Ce n'est pas une surprise, puisque les colonisateurs français sont arrivés avec le bagage catholique. Voici une carte montrant les groupes linguistiques derrière les noms.

Voir en plein écran

Les noms autochtones

Plusieurs villes du Québec ont des noms d'origine autochtone. Parfois, comme dans le cas de Shawinigan, on n'a que des théories par rapport à la signification du nom. Pour ce qui est de ville Saguenay, il s'agit de l'adaptation du mot Saki-nip, qui veut dire « eau qui sort » ou encore « source de l'eau ».
D'autres municipalités connues ayant des origines autochtones comprennent Gatineau, Mont-Tremblant, Coaticook, Tadoussac, Rimouski, Amqui et Gaspé.
Une quantité moyenne de points jaune sur la carte.
Les municipalités ayant des noms autochtones – voir ci-dessus pour une carte interactive.

Le Québec catholique

En braquant les yeux sur une carte du Québec, la première constatation est celle de la toponymie catholique bien omniprésente sur le territoire. On passe facilement de l'extrême sud-ouest de la Montérégie jusqu'aux alentours de Matane en Gaspésie, en ne suivant que des villes et villages honorant les saints de l'Église catholique. Cette prédominance de la catholicité dans la toponymie québécoise est véridique partout, sauf en Outaouais, en Abitibi-Témiscamingue, dans le nord de la Gaspésie, sur la Côte-Nord, ainsi que dans le Grand Nord du Québec.
À noter qu'à des fins de cette étude, les noms de curés et d'évêques n'ont été placés dans ce groupe.
Beaucoup de points verts sur la carte.
Les villes et villages où le catholicisme en a décidé du nom.

En l'honneur de nos ancêtres

Souvent, on a souhaité marquer la réussite d'un personnage important, ce qui nous a amenés à nommer une ville en son honneur. Il peut s'agir du fondateur d'un lieudit, d'un gouverneur, d'un évêque, ou d'un propriétaire de terrain. C'est ainsi que Barthélemy Joliette a fondé la ville du même nom, et que le monseigneur de Laval a légué son nom à une des plus grandes villes du Québec. Dans le cas de Massueville, ce village près de Sorel doit son appellation à un seigneur qui fit un don de terrain pour la construction d'une église. D'autres fois, le nom sert de descriptif géographique à un lieu, tel Longue-Rive (La Haute-Côte-Nord), Pont-Rouge (Portneuf) et Les Cèdres (Vaudreuil-Soulanges).
Beaucoup de points bleus sur la carte.
Là où toponymie rime avec francophonie.

Les Loyalistes sont arrivés

Parmi les noms d'origine britannique, on en retrouve dans toutes les régions du Québec, sauf à Charlevoix ainsi qu'au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Par contre, la plupart sont concentrées soit en Outaouais, ou bien dans les Cantons-de-l'Est, peuplées jadis par les Loyalistes fuyant la guerre d'indépendance aux États-Unis. En plus d'honorer un évêque ou le fondateur d'une paroisse, les anglophones ont souvent nommé leur patelin après un village de leur pays. Un exemple parmi d'autres, Waltham dans Pontiac évoque un village en Angleterre, et c'est le cas avec plusieurs autres municipalités, dont Huntingdon dans le Haut-Saint-Laurent.
Beaucoup de points rouges sur la carte, dans le sud-est et le sud-ouest.
English please! La distribution des municipalités aux noms anglophones.

Autres origines

En examinant la carte, on aperçoit des villes aux noms assez exotiques, dont Alma, Messines, Milan et Piopolis. Dans cet ordre, ces endroits évoquent un fleuve en Crimée, un village flamand (en Belgique néerlandophone), une ville italienne et un pape du même pays. Certaines municipalités ont même un nom composé. Celles-ci se distinguent par la couleur beige sur la carte suivante, et représentent deux groupes linguistiques différents, tel Dolbeau-Mistassini.
Seulement quelques points sur la carte.
Bilingues (beige) ou de langue étrangère (rose), ces noms sont les exceptions.
Panneau indiquant la route Bossé à St-Louis-du-Ha!-Ha!
Panneau indiquant les villages de Frelighsburg et Stanbridge-East.

Source

Commission de toponymie du Québec
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