Neige, verglas, froid, grésil, vents, poudrerie, engelures, refroidissement soudain..., la liste est longue. Alors qu'une énorme tempête est à nos portes, voici une lecture pour vous motiver. Quelle est cette bibite entre mes orteils? L'Australie est reconnue pour ses scorpions, ses serpents et ses araignées. Au Québec, on apprend à ne pas se méfier des arachnides, même si des fois, il faudrait faire un tout petit peu attention à celle-ci. Par contre, en Australie, sur une période de 12 ans au début du siècle présent, on a tout près de 12 000 personnes qui se sont faites hospitalisées, soit un millier par année en moyenne. Les serpents ont fait deux fois moins de victimes, tandis que les scorpions ont causé dix fois moins de séjours à l'hôpital que les serpents. En ce qui trait aux personnes succombées à leurs morsures, le titre d'animal le plus meurtrier entre ces trois revient aux serpents. Conclusion : soyons heureux de savoir que le Québec est un pays où il fait trop froid pour permettre aux tueurs parmi ces espèces de vivre chez nous. Certes, on a les ours noirs qui peuvent parfois être agressifs, mais en temps normal, on les voit venir de loin! Lorsque tu es toujours dans la zone rouge d'un volcan Géologiquement parlant, on est bien choyés en tant que Québécois. Mis à part l'univers parallèle que j'ai créé où le mont Royal menace notre métropole avec une éruption imminente, il n'y a pas de volcanisme -- éteint ou actif -- à l'est de la Colombie-Britannique. Il y a certains pays où les choses vont moins bien. Prenons l'Indonésie. Entre Tangkupanparahu et Lereboleng par exemple, il n'y a pas beaucoup d'espace où l'on peut vivre sans craindre les retombées de cendres volcaniques de la prochaine éruption. Évidemment, tous ces volcans ne rentreront pas simultanément en activité, mais il reste que pour les 158 millions d'Indonésiens vivant dans certaines régions géologiquement volatiles, le niveau de stress doit être particulièrement élevé. Conclusion : sauf s'il voyage, un Québécois ne verra jamais une coulée pyroclastique (lire : soupe toxique où il peut faire 600 °) descendre à toute vitesse le flanc d'une montagne, détruisant son village en cendre. De la poussière dans les paupières On s'entend que marcher lors d'une averse de grésil est légèrement pénible. La poudrerie peut aussi être désagréable pour les yeux à moins de porter des lunettes. Et si l'on remplaçait la poudre blanche par le sable? Est-ce qu'on arrêterait de chialer? En Corée du Sud, le «hwang-sa» est une tempête de sable jaune qui fait souvent des ravages au printemps. Ce phénomène, qui touche également ses voisins chinois et japonais, mais surement pas la Corée du Nord qui est isolée du reste du monde, amène son lot d'effets néfastes à la santé de tous. Que faire alors, lorsqu'un avertissement est en vigueur? Outre le masque, la meilleure protection s'agit de rester cloitré à la maison. Conclusion : on est très privilégié de pouvoir manger notre neige à nous! Une épidémie tueuse Le choléra a fait son entrée en Amérique du Nord britannique en 1832, suite à l'arrivée d'un certain navire à Québec. Il fait des ravages dans les colonies, une épidémie à la fois. À l'époque, la science n'était pas suffisante pour faire face à cette terrible maladie. Alors, si celle-ci a pratiquement été rayée de la carte chez nous, pourquoi est-ce qu'elle subit encore dans plusieurs pays, tel qu'en Haïti, lorsqu'une épidémie a fait environ 10 000 morts depuis 2010? Puisque l'infection est transmise par l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par les selles ou les vomissures d'une personne infectée (source : Gouvernement du Canada), le manque d'accès à l'eau potable dans certains pays rend cette maladie malheureusement toujours présente. Conclusion : on peut seulement espérer que le gouvernement canadien jouera un rôle plus important dans le combat contre le choléra en Haïti ainsi qu'ailleurs où la maladie surgit. Même si le choléra et le froid ne sont pas incompatibles, il faut selon moi s'estimer d'être heureux de vivre dans un pays où l'accès à la salubrité et à la santé se fait par défaut. Un hiver encore plus féroce que le nôtre Il y a l'hiver, et il y a l'hiver. Le nôtre est plus rude que celui de France, par contre il ne se compare pas au froid de la ville sibérienne de Yakutsk. C'est ici où l'on retrouve la ville de 100 000 personnes ou plus avec les hivers les plus froids. Quoique la moyenne maximale (de jour) en juillet serait d'un chaleureux 25,5 °, très comparable à l'été montréalais, les nuits de janvier atteignent une moyenne de seulement -41,5 °. Les touristes peuvent visiter le seul musée au monde portant sur le pergélisol. Yakutsk est située dans la région où se trouve l'anticyclone de Sibérie, où les journées frigides et dégagées se suivent pendant plusieurs mois chaque hiver. Conclusion : quand on se compare, on se console! Pour en lire davantage...
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