L'an 2020 a amené son lot de crises. Entre les feux historiques en Australie aggravés par la situation climatique, la crise autochtone causée par un projet controversé de gazoduc, ainsi que la pandémie du coronavirus ayant tué près de 1,6 million d'êtres humains à ce jour, il est difficile de croire que de choses positives sont apparues au courant de cette année cruelle et imprévisible. Le rôle qu'a joué le coronavirus Le 13 mars 2020 : l'urgence sanitaire est décrétée au Québec. Initialement, peu est connu sur la propagation de ce virus. Par mesure de précaution, la transmission à l'extérieure est surestimée. Une « étude » venant d'ingénieurs flamands et néerlandais affirme que les cyclistes devraient se tenir à 20 mètres de distance les uns des autres. Autant mieux rouler sur le fleuve! Dans certains pays, l'activité physique extérieure fut restreinte, voire interdite. Heureusement, le Québec avait suivi les recommandations de la science qui attribuait un faible risque à la transmission extérieure, prônait même la nécessité de sortir (avec précaution bien sûr) et bouger, pour la santé mentale, mais aussi physique. Le besoin de se tenir à deux mètres d'écart a tout de même amené des élargissements de l'espace piétonnier sur certaines rues commerciales, ou simplement devant les pharmacies et les épiceries, où les files d'attente étaient fréquentes. En juin, un projet ambitieux vit le jour qui redistribuera de l'espace envers les citadins choisissant la mobilité active. Faits saillants Des artères commerciales pour les êtres humains Quiconque ayant été en Europe pourrait attester la popularité des rues piétonnes dans le cœur de la plupart des villes. Chez nous, deux tronçons de la rue Ste-Catherine, un dans le Quartier des spectacles et un autre dans le Village, profitent déjà d'une piétonnisation saisonnière. Cette année, nous avons pu profiter de cela sur un tronçon supplémentaire de cette même artère névralgique, ainsi que sur l'avenue du Mont-Royal et les rues Ontario E. et Wellington. Espérons qu'il y ait une pérennisation de ces projets en 2021!
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Ceux et celles qui sont déjà habitués à enfourcher leur vélo matin et soir pour aller travailler le savent. Se déplacer à bicyclette nécessite peu de préparation logistique. Pourvu qu'on ait déjà un vélo bien entretenu et que l'on connait le chemin, il suffit de s'habiller, mettre la clé dans le cadenas, et partir. Malheureusement, pour les gens voulant traverser le fleuve à vélo entre la Rive-Sud et Montréal, c'est une tout autre histoire!
Tableau résumé des liens inter-fleuve
Mille raisons de fermer
Il fait nuit, il a neigé, un bateau passe, il y a un virus dans l'air, un ours est sur la piste... toutes les raisons sauf la dernière ont été utilisées pour justifier une fermeture de ces liens cyclables, au grand dam des citoyens faisant la navette entre les deux rives. Commençons avec l'hiver.
Quand le pont est « fermé pour la saison »
Pendant quelques décennies, tous les accès cyclables fermaient durant l'hiver. La popularité grandissante du vélo d'hiver et surtout la mobilisation citoyenne a rendu possible la traversée hivernale du fleuve, quelques jours avant Noël 2019, par le nouveau pont Champlain. En aout de 2020, on annonça l'ouverture diurne (de 6 h à 22 h) du pont Jacques-Cartier pour cet hiver.
Les deux accès peuvent être fermés durant les jours de neige abondante. Lorsque vous lirez ce billet de blogue, l'hiver sera à nos portes. Quoiqu'il reste encore de belles journées devant nous, il faut se préparer à l'inévitable saison froide. On ajoute une pandémie mondiale et on assiste à de beaux défis en terme de mobilité urbaine. Les transports collectifs ont été largement boudés depuis le mois de mars, et le vélo a le vent dans les voiles. Mais qu'arrivera-t-il lorsque ce même vent de dos deviendra une rafale glaciale dans le visage? La réponse est simple. On continue à rouler! Avant qu'un certain coronavirus soit venu ébranler la vie de tous les jours, le vélo d'hiver était déjà en constante augmentation. De plus en plus de pistes cyclables sont déneigées, et avec les nouveaux axes du Réseau express vélo, et l'annonce récente de l'entretien hivernal du pont Jacques-Cartier, il est fort probable que le taux de rétention des cyclistes continuera à augmenter. Vous allez voir que la plupart du temps, rouler l'hiver n'est pas très sorcier. Veuillez noter qu'il s'agit de suggestions, mais qu'il existe plusieurs « façons » de rouler l'hiver. Il faut d'abord un vélo... ou deux? Est-ce qu'il faut posséder un vélo ou deux? Examinons ensemble les deux écoles de pensée.
Cette année a amené un lot de défis à tous les voyageurs du Québec. Avec le voyage à l'international rendu impossible, plusieurs se sont rués vers la Gaspésie et Charlevoix. Longs temps d'attente, toilettes fermées, impossibilité de trouver un hébergement, même les cyclotouristes ne l'ont pas eu facile. Que faire alors pour s'évader de la ville à vélo sans se trouver sur une plage bondée de touristes?
L'essor du bikepacking
Depuis quelques années, une nouvelle discipline du cyclotourisme est apparue au Québec tout comme ailleurs. Il s'agit d'utiliser un vélo de montagne ou encore mieux, un « vélo gravelle » mieux adapté aux conditions variables des routes forestières. Le « bikepackeur » utilise une autre configuration de sacoches et voyage plus légèrement que le commun des touristes à vélo. Étant déjà équipé pour le cyclotourisme, je ne voulais pas trop dépenser pour une nouvelle discipline, ne sachant pas si j'allais aimer cela. J'ai alors décidé de fusionner ma passion avec mon nouvel intérêt, pour en former ma version du bikepacking, soit le cyclotourisme de brousse, expression que je n'ai par contre pas inventée!
Qu'est-ce qui distingue le ou la cyclotouriste de brousse qui veut partir dans le bois sans se rééquiper?
C'est l'été, et après quelques mois d'être confiné à la maison et aux alentours, l'appel du voyage se fait sentir de plus en plus. Mais qu'en est-il du contexte actuel pour un long séjour à vélo? Comment faudra-t-il adapter sa conduite, littéralement et figurativement, au coronavirus, tout en respectant les recommandations de la santé publique?
Le ravitaillement
La destination
La prochaine chose qu'il faudra changer, c'est où se rendre et comment. Évidemment, il faudra rester au nord de la frontière, et les provinces de l'Atlantique ne seront pas accessibles. De plus, la plupart des trains et des autocars ne sont pas encore en service. Dans ce cas, à moins d'avoir une voiture, un voyage autour de chez soi s'impose. Si l'on a accès à une automobile, il faudra y revenir après sa longue balade. Un trajet linéaire tel que Québec - Rimouski ou Montréal - Sherbrooke devient plus complexe à organiser.
À noter qu'il reste un service réduit de trains et d'autobus de la région métropolitaine (exo) qui peuvent vous amener avec votre monture à l'extérieur de la ville, vous épargnant jusqu'à une journée de vélo dans chaque sens. Bien sûr, le plus facile serait de partir directement de sa porte d'entrée. Alors que de plus en plus de gens se mettent au vélo, soit pour le loisir ou pour se rendre du point A au point B, l'utilisation de la terminologie autour de cet outil devient de plus en plus courante dans la vie quotidienne. Par contre, il reste beaucoup de flou. Quelle est la différence entre une rue familiale et une rue partagée? Les voitures sont-elles permises sur les vélorues? Si mon bécyc a des pédales, est-ce qu'il existe des bécyc sans pédales? Qu'est-ce que ça mange en hiver, un hurluberlu? Voici un ABC du vocabulaire que tout bon Québécois devrait apprendre s'il souhaite comprendre le fonctionnement intégral des infrastructures où il roule. Les aménagements sont loin d'être uniformisés à la largeur du Québec! Notez bien que tous les personnages ci-dessous sont FICTIFS. AMA Sigle pour Association de mobilité active. Il s'agit d'un groupe de bénévoles travaillant fort pour faire avancer la cause du vélo au sein d'un arrondissement ou d'une municipalité. Autres appellations : association des piétons et des cyclistes, lobby cycliste Ex. : L'AMA de Verdun a fait des représentations au dernier conseil d'arrondissement. Bande cyclable Un espace entre deux lignes blanches, mesurant près de 150 cm de largeur, situé normalement entre le stationnement sur rue et l'espace principal de la chaussée où circule le trafic.
Ex. : Une voiture de livraison était garée illégalement sur la bande cyclable de la rue St-Antoine.
Ce billet de blogue a été mis à jour en septembre 2021.
Le cycliste doit circuler aussi près que possible de la bordure ou du côté droit de la chaussée et dans le même sens que la circulation, en tenant compte de l’état de la chaussée et des risques d’emportiérage.
Malheureusement, ce n'est pas de cette façon que les corps policiers interprètent les règlements lorsqu'il s'agit d'une voie réservée aux autobus.
Depuis quelques mois, ce n'est non seulement la pluie, mais aussi les annonces en terme de mobilité qui tombent sur nos têtes. Montréal est une ville qui souffre de la congestion chronique sur les routes. Le réseau routier a atteint sa capacité, il y a longtemps. Le réseau structurant de transport collectif, aussi appelé le métro, est souvent bondé à l'heure de pointe. Les déplacements en vélo sont de plus en plus populaires, mais les infrastructures tardent à suivre. De plus, l'urgence climatique nous oblige à intervenir le plus rapidement possible dans le but de limiter le réchauffement à 1,5 degrés. Quelles sont ces récentes annonces, et comment pourraient-elles nous aider à sortir du pétrin? Un réseau express vélo pour mieux traverser la ville Le gros projet de l'année fut attendu par plusieurs depuis 2018. C'était en mai de l'an 2019 que le réseau structurant de pistes cyclables express fut enfin annoncé. Pour augmenter la part modale du vélo à 15 % d'ici 2030, 17 axes ont été ciblés. Les cinq premiers devraient être prêts d'ici 2021. Cela implique des pistes larges et séparées de la route, avec une signature visuelle unique en son genre. Ces premiers axes seront les suivants :
Ce billet de blogue a été mis à jour en septembre 2021.
Pendant de nombreux millénaires, les Premières Nations habitant ce grand territoire voyageaient surtout à l'aide des grands cours d'eau. Lorsque les Français sont arrivés pour s'établir au XVIIe siècle, ils ont adopté ces mêmes habitudes. Comme résultat, la colonisation du territoire était d'abord limitée aux rivages de ces routes navigables. Aujourd'hui, ça donne un beau terrain de jeu accessible au cyclotouriste souhaitant partir à la découverte du Québec.
Ottawa - Montréal : le long de l'Outaouais
Dans le premier article de cette courte série, on a comparé les deux rives d'un parcours bucolique de quelques jours entre Ottawa-Gatineau et Montréal. J'ai expliqué que plusieurs traversiers permettent de passer d'une rive à l'autre, donc il n'y a aucune raison de se limiter à un côté, à moins qu'on veuille faire un aller-retour. J'ai aussi brièvement mentionné la piste cyclable de 93 km quittant Ottawa pour la frontière québécoise près de Rigaud.
Montréal - Québec : le long du fleuve
Contrairement à la rivière des Outaouais, le fleuve Saint-Laurent consiste parfois en un obstacle pour les cyclistes, puisque les liens entre les deux rives ne sont pas nombreux. Parlez-en aux Longueuillois qui jusqu'à Noël 2019 n'avaient aucun lien avec Montréal à vélo à partir de la première neige! Une sortie de cyclotourisme entre Montréal et Québec est plus facile à effectuer si l'on reste d'un bord. Il reste néanmoins quelques endroits où il est possible de sauter par-dessus notre majestueux cours d'eau, soit par la route, sinon par traversier. Attention! Contrairement aux traversiers sur la rivière des Outaouais, certains de ceux-ci ne sont pas en opération tous les jours.
Ce billet de blogue a été mis à jour en septembre 2021.
Que ça soit dans un contexte récréatif, cyclotouristique ou purement utilitaire, on peut avoir besoin d'amener son vélo dans les transports collectifs. Comment faire? Faut-il démonter le vélo en neuf morceaux, ou est-ce que ça suffit si on enlève les pédales? Quand s'avère-t-il impossible d'amener son vélo, et autrement, quelles sont les restrictions? Ici, le transport de la bicyclette par les voies routières et ferroviaires seront décortiqués.
Transport local
Je n'aborderai pas trop le transport en commun local à l'intérieur des villes. À Montréal, quelques circuits d'autobus de la STM sont équipés de supports à vélo, mais son syndicat semblait réticent lors de la mise en place de la phase 2 en 2011. De toute façon, la plupart des circuits choisis circulent en milieu urbain, là où le vélo est plus rapide.
Le transport dans le métro est une autre galère. Quoique celui-ci soit normalement autorisé entre 10 h et 15 h, après 19 h, ainsi qu'en tout temps lors des fins de semaine, de nombreuses restrictions viennent s'ajouter aux tracas du navetteur durant l'été. Les vélos sont interdits durant les périodes d'achalandage, par exemple les feux d'artifice et les autres festivals. Plusieurs autres villes offrent le service vélo-bus sur la totalité de leurs réseaux, telles que Laval, Mont-Tremblant (autobus gratuits!), Trois-Rivières, Drummondville et Lévis, ou bien en partie, telles que St-Jean-sur-Richelieu, Gatineau, Sherbrooke, Québec et Saguenay. Pour sortir de / entrer dans Montréal
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